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La société coopérative d’intérêt collectif « énergies partagées » a mis en place un toit solaire communautaire dans la région de Chemillé (pays de Loire). L’intérêt ? Rassembler des investisseurs privés et publics pour produire collectivement une énergie verte, l’investissement individuel étant lourd et parfois techniquement impossible. En 2007, les 93 associés(1) de la société ont donc inauguré sur le toit du centre social intercommunal de Chemillé, 63 m² de capteurs photovoltaïques. Produisant 9000kW/h, les panneaux solaires permettent d’économiser 2700 kg de CO² par an. La part a été fixée à 100 euros et l’électricité produite est intégralement vendue à EDF, ce qui permet de rémunérer les investisseurs à hauteur du livret A. Une initiative à reproduire Pierre-Marie Robin, directeur du centre social intercommunal de Chemillé précise « l’intérêt du projet est qu’il soit imité ». Pour lui, le but est de multiplier les initiatives. L’entreprise HydroAlsace a d’ailleurs effectué les mêmes types d’investissements près de Verdun (68). Continuant sur sa lancée, la société « énergies partagées » commence à monter des groupements d’achat pour faciliter l’accès des particuliers aux capteurs thermiques et photovoltaïques.

Jeudi 8 et vendredi 9 mai (accueil mercredi 7), à Caracole-de-Suc [1](vallée de l’Heyrieux, en Ardèche), journées de rencontre pour de l’habitat écologique et social, dans un cadre de vie participatif et convivial, à l’initiative de la CEN ( coopérative de Nouvelle Education Populaire). Sommaire Penser ensemble comment construire, habiter, vivre autrement aux temps des fractures sociale et climatique ? But : partager les expérimentations en cours et savoirs oubliés pour se loger de manière écologique et économique, construire avec le peuple dans une démarche participative, habiter ensemble dans un contrat solidaire… Invités : toutes les associations et groupements d’éco-autoconstruction, du bâtir ensemble, de l’habiter en inter-âge, de lutte pour l’accès accéléré des plus pauvres au logement et au foncier, les élus concernés, les organismes d’HLM, les professionnels, les citoyenNEs et leurs amiEs.