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FOOT - RACISME - En Alsace, le football amateur en flagrant déni - Libération
(via)En Alsace, le football amateur en flagrant déni
Par Noémie Rousseau, correspondante à Strasbourg. — 27 juillet 2018 à 20:36
Victime de graves violences pendant un match, le joueur d’origine guinéenne Kerfalla Sissoko a pourtant été suspendu par une commission qui dément tout acte raciste. «Libération» a enquêté.
«Si Kerfalla était mort, ils auraient donné son nom à un tournoi.» Cette phrase, terrible, est de l’entraîneur de Kerfalla Sissoko. A mesure qu’on s’immergeait dans le contexte, elle devenait une ritournelle lancinante. Le contexte ? Sympathique, a priori : le foot des patelins, le foot à la bonne franquette. Quand le village se retrouve le dimanche au match, assis sur des chaises en plastique dépareillées, à prendre des nouvelles des voisins, de la famille, du boulot. Kerfalla Sissoko, joueur amateur de l’équipe de Benfeld, a failli y laisser sa peau début mai. Sa peau noire, sur le terrain de Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire, d’une violence extraordinaire. Un racisme qui se murmure, qui se banalise, qui s’institutionnalise. Kerfalla Sissoko a été coursé avec un couteau de cuisine, roué de coups… puis suspendu par les instances du football.
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